Prendre sa retraite est un véritable changement de vie.
Le Mouvement Chrétien des Retraités (MCR) est l’occasion de se retrouver pour partager, quel que soit son âge, les rêves et les expériences de chacun, tout en préservant la maison commune définie par le Pape François dans son encyclique Laudato Si et pour transmettre la foi et les valeurs de la vie chrétienne.
Dans chaque département, des réunions d'équipes
Le Mouvement Chrétien des Retraités (MCR) veut aider à vivre le mieux possible le temps de la retraite et permettre à tous une présence et une participation actives à la société et à l’Eglise. Le MCR est un mouvement d’Eglise animé par des laïcs.
Notre objectif « Partir à la retraite c’est repartir »
Le MCR c’est :
M comme mouvement qui participe à la vie de la Société et de l’Eglise.
C comme chrétien. Chacun cherche à donner du sens à sa vie à la lumière de la Parole de Dieu, par la réflexion, l’écoute, le dialogue et le partage.
R comme retraités qui sont libres de leur temps et de leurs choix.
« C’est le temps de projets dans un monde qui bouge et où le retraité doit trouver sa place.
Nos moyens
Thème 2021-2022 « Allons vers les autres… » « La vie, c’est l’art de la rencontre »
(Pape François)
Notre organisation
« L’équipe est la base » de toute rencontre. Elle se crée sous l’impulsion de laïcs qui veulent faire partager à d’autres retraités ce que leur apportent l’approfondissement de la foi et les richesses vécues dans leurs divers engagements.
Contact : Chantal Le Louarn, Cuisery, 06 64 65 75 91
Pérégrinations en Europe d’Agron, de Valentina et de leurs enfants,
Leur accueil à Tournus
Agron et Valentina sont des Roms nés au Kosovo à Pec, petite ville proche de la frontière du Monténégro. A l’époque ce territoire faisait encore partie de l’ancienne Yougoslavie.
Agron est né en 1988. Valentina est née cinq ans plus tard.
La mort de Tito en 1988 portait en germe l’éclatement de la Yougoslavie qui a été marquée par les guerres qui ont suivi la proclamation de l’indépendance de la Croatie en 1992, suivie par celle de la Bosnie avec le siège de Sarajevo de 1992 à 1996 et enfin celle du Kosovo dans les années 1998-1999.
Cette dernière guerre a opposé le pouvoir serbe à la population de langue albanaise, majoritaire au Kosovo, mais l’un et l’autre méprisaient les minorités habitant cette région dont celle d’origine rom.
Lors de cette guerre Agron qui avait 10-11 ans, est parti avec ses parents au Monténégro où ils ont vécu dans un camp de réfugiés.
Valentina qui avait six ans, se souvient avoir vu un jour ses parents être emmenés par des hommes armés après avoir été battus. Elle ne les a jamais revus. Elle a été recueillie par une tante qui s’est réfugiée avec elle au Monténégro.
Agron et ses parents sont retournés à Pec au Kosovo en 2004. Ils ont retrouvé leur maison complètement dévastée, mais avec l’aide de la KFOR ils ont pu la remettre en état et l’équiper.
La KFOR était une force internationale qui sur mandat du Conseil de sécurité de l’ONU, fut chargée de rétablir l’ordre au Kosovo dans les années qui ont suivi le cesser-le-feu en juin 1999. Mais le soutien de la KFOR s’est estompé au cours des années. Si bien que les voisins de langue albanaise se sont montrés de plus en plus embêtants. Ils venaient la nuit et exigeaient qu’on leur donne des meubles, des affaires. Les parents d’Agron ont essayé de porter plainte auprès des autorités kosovares, mais en vain celles-ci étant toutes de langue albanaise.
Entre temps Valentina a été mariée selon la coutume avec Agron et est venue vivre dans la maison familiale. Leur premier enfant, Alina, y est né en 2009.
Courant 2009, Agron, Valentina et leur nouveau né, son père, sa mère ses deux sœurs, ont quitté le Kosovo, craignant pour leur vie face à des menaces de mort plus précises émanant de ressortissants de langue albanaise.
Ils quittaient le Kosovo avec l’intention de rejoindre Nancy où un oncle d’Agron était déjà installé avec sa famille depuis 2006 et y avait obtenu en 2008 le droit d’asile avec une carte de résident de 10 ans. En traversant la Hongrie, lors d’un contrôle d’identité, les empreintes digitales de tous les membres de la famille ont été relevées.
Cet incident a eu comme conséquence qu’Agron, ses parents et ses deux sœurs, en 2010 après quatre à cinq mois de séjour à Nancy, ont été renvoyés en Hongrie du fait des accords de Dublin qui prévoient que les demandes d’asile doivent être traitées par le premier pays d’Europe où les demandeurs d’asile se sont manifestés.
Valentina parce qu‘elle était mineure est restée à Nancy avec Alina, son enfant. Elles ont été hébergées dans un Foyer.
En Hongrie Agron est resté un mois dans un Centre fermé sans portable, sans moyen de communication. Puis il a été transféré dans un Centre ouvert où il est resté un mois. Il ne savait pas où étaient ses parents et ses sœurs.
Agron parvient à rejoindre Nancy. Il retrouve Valentina et leur fille chez son oncle.
Ils ne restent qu’une semaine à Nancy. Sur le conseil d’un avocat ils partent pour la Belgique.
Ayant formulé une demande d’asile à Bruxelles ils sont dirigés dans un centre d’accueil à Barvaux, commune située au sud de Liège.
Ils y restent jusqu’au 21 mars 2013, date à laquelle leur demande d’asile ayant été refusée ils se voient notifier l’obligation de quitter le territoire belge dans le délai d’une semaine.
Entre temps deux autres enfants sont nés en Belgique, Almir le 16 janvier 2011 et Almira 05 juin 2012. Ils sont de retour à Nancy et se retrouvent chez leur oncle.
Ayant déposé une nouvelle demande d’asile la 26 novembre 2013, ils sont dirigés un an plus tard sur Tournus, où le CADA le Pont avait la possibilité de les accueillir.
Ils arrivent à Tournus le 31 décembre 2014 et son logés dans un appartement de la Cité des 7 Fontaines géré par le CADA le Pont.
Le 23 septembre 2015 une nouvelle petite fille, Amina, voyait le jour à l’hôpital de Mâcon.
Mais entre temps la Cour Nationale du Droit d’Asile (CNDA) a rejeté les demandes d’asile d’Agron et de Valentina.
Le CADA le Pont leur faisait savoir l’obligation de quitter leur appartement.
Ils ont pu y rester jusqu’à fin janvier 2016.dans l’attente de pouvoir s’installer dans un appartement situé près de l’Abbaye grâce au concours de la paroisse St Philibert en Tournugeois, du diocèse propriétaire de l’appartement qui les accueille, du Comité Accueil et Entraide de Tournus et grâce à de nombreux tournusiens qui se sont mobilisés pour meubler cet appartement, financé les consommations de la famille en eau, gaz et électricité, ainsi que les assurances
Trois personnes volontaires s’impliquent en outre chaque semaine pour améliorer leur maîtrise du français, condition indispensable pour obtenir un jour un titre de séjour.
Le 10 mars 2016, nouveau sujet d’inquiétude, Agron et Valentina ont reçu de la Préfecture la notification d’une O.Q.T.F. (Obligation de Quitter le Territoire Français).
Cette OQTF sera heureusement sans suite puisque plus de 4 ans plus tard, en octobre 2020, Agron et Valentina avec maintenant leurs cinq enfants sont toujours à Tournus.
Ils sont accompagnés et logés par une association qui s’est depuis constituée au niveau du doyenné et dont les membres actifs relèvent des paroisses de Cluny et de Tournus.
Ils ont fait des progrès en langue française grâce à l’engagement continu des mêmes formateurs depuis bientôt cinq ans, trouvent régulièrement des amis pour les accompagner dans des démarches sur Mâcon ou Chalon ou encore auprès des Resto du Cœur à Cuisery.
Malgré quelques heures de travail auprès de particuliers employeurs, ils sont financièrement loin de pouvoir subvenir à tous leurs besoins.
Ils manifestent un grand désir d’intégration, participant aux rencontres d’amitié organisées par l’équipe du Secours Catholique de Tournus, ainsi qu’à celles organisées par la Pastorale des Migrants, Agron sachant donner un coup de main aux Resto du Cœur de Cuisery ou donner son sang.
Grace à une promesse d’embauche faite à Agron par une entreprise maraichère située à quelques cinq kilomètres de Tournus, Agron et Valentina doivent prochainement obtenir de la Préfecture un titre de séjour.
Onze ans séparent le moment où Agron et Valentina ont quitté le Kosovo et le moment de délivrance d’un titre de séjour, une période particulièrement longue qu’Agron et Valentina ont pu supporter grâce au soutien de nombreux amis.
Prendre sa retraite est un véritable changement de vie.
Le Mouvement Chrétien des Retraités (MCR) est l’occasion de se retrouver pour partager, quel que soit son âge, les rêves et les expériences de chacun, tout en préservant la maison commune définie par le Pape François dans son encyclique Laudato Si et pour transmettre la foi et les valeurs de la vie chrétienne.
Dans chaque département, des réunions d'équipes
Le Mouvement Chrétien des Retraités (MCR) veut aider à vivre le mieux possible le temps de la retraite et permettre à tous une présence et une participation actives à la société et à l’Eglise. Le MCR est un mouvement d’Eglise animé par des laïcs.
Notre objectif : « Partir à la retraite c’est repartir »
Le MCR c’est :
M comme mouvement qui participe à la vie de la Société et de l’Eglise.
C comme chrétien. Chacun cherche à donner du sens à sa vie à la lumière de la Parole de Dieu, par la réflexion, l’écoute, le dialogue et le partage.
R comme retraités qui sont libres de leur temps et de leurs choix.
« C’est le temps de projets dans un monde qui bouge et où le retraité doit trouver sa place. »
Nos moyens
• Des réunions mensuelles par équipe de quartier ou de village.
• Une campagne d’année, livret qui sert de base de réflexion pour les 6 à 8 réunions annuelles.
Thème 2021-2022 « Allons vers les autres… » « La vie, c’est l’art de la rencontre »
(Pape François)
• Un journal national Nouvel essor, qui paraît 4 fois par an.
• Des temps forts tout au long de l’année : journée de rentrée, réunions en équipe, découvertes du patrimoine culturel et religieux, ... ce qui permet à toutes les équipes de se retrouver dans l’amitié, le partage des expériences vécues et la prière. Ces rencontres sont ouvertes à tout public.
• Des rencontres, sorties, marches… et/ou activités restant à l'initiative des équipes.
Notre organisation
« L’équipe est la base » de toute rencontre. Elle se crée sous l’impulsion de laïcs qui veulent faire partager à d’autres retraités ce que leur apportent l’approfondissement de la foi et les richesses vécues dans leurs divers engagements.
Contact : Chantal Le Louarn, Cuisery, 06 64 65 75 91